samedi 14 novembre 2015

"NON SENS" DE ROLAND SABATIER AU MAC VAL





LE FILM ET SON DOUBLE. DU PROJECTIONNISTE
Un programme proposé par Érik Bullot, avec Peter Miller, Roland Sabatier, Peter Szendy, Esperanza Collado. En partenariat avec pointligneplan, et en collaboration avec les Laboratoires d'Aubervillers.
Au MAC VAL : Vendredi 20 novembre 2015, 11h - 18h.
NON SENS,  le quasi-anti-film de Roland Sabatier présent dans ce programme a été conçu en 1970 sous la forme d'une partition publiée en 1978 par les Publications PSI dans l'ouvrage de l'auteur Oeuvres de cinéma (1964-1978) et a été projeté la première fois en public, en août 1973, dans le cadre du Festival d'Edimbourg, puis en mars 1974 au Festival "Cinéma-Seize"d'Aix-en-Provence.
L'auteur définit ce film de la manière suivante : « Le projectionniste est prié de passer, de temps en temps, selon des périodes longues dont la durée dépendra de l’importance de la manifestation, des plans très brefs choisis parmi les pellicules dont il dispose après leur avoir préalablement retiré la bande sonore.
Cette dernière, sans rapport avec l’image, sera réalisée par un lecteur unique qui, à l’aide d’un micro et à des moments choisis par lui, énoncera quelques mots, mais de temps en temps seulement, dans un chuchotement léger qui témoignera d’une grande lassitude.
Cette section qui contrebalance l’autre sans lui être liée doit donner l’impression d’une bande sonore normalement pleine dans laquelle on aurait effacé la majeure partie. L’interprétation doit traduire la fatigue, le dégoût et la lassitude. » (R.S. extrait de Œuvres de cinéma (1964-1978), éd. Psi, 1978, repris in Œuvres de cinéma (1963-1983), éd. Psi, 1984 (p. 34).
PROGRAMME DE LA JOURNEE DU 20 NOVEMBRE 2015
11 h Ouverture et présentation de la journée par Érik Bullot, cinéaste et théoricien
11h 30 "Non Sens" performance de Roland Sabatier suivie d'une conversation avec Érik Bullot
14 h Performance de Peter Miller, artiste.
15 h 30 "Contre-projections : le projectionniste et le bonimenteur ", conférence de Peter Szendy, philosophe et musicologue.
17 h Performance d'Esperanza Collado, artiste.
Le Film et du son double. Du Projectionniste. Vendredi 20 novembre 20 novembre 2015, 11 h - 18 h. 

vendredi 23 octobre 2015

NOUVELLE PUBLICATION DE HUGO BERNARD

HUGO BERNARD
CONSORTIUM
Œuvres et écrits précédés de Préambule hyper-participatif pour un inédit ensemble excoordiste
Publication Exdt./N°3, 2015.
« Toujours à la recherche de multiples défrichages autour de l’art téïsyniste, Hugo Bernard publie son troisième ouvrage : Consortium, œuvres et écrits, précédés de Préambule hyper-participatif pour un inédit ensemble excoordisteSi ses précédents écrits se focalisaient principalement sur certains enjeux formels ou théoriques de l’Excoordisme, que ce soit dans sa période amplique ou ciselante, ce dernier ouvrage, quant à lui, se destine à entamer la construction d’un nouveau regroupement téïsyniste : AbsoluitésEn inaugurant cet ensemble avec le Consortium, cet artiste lettriste formule une première fraction dont l’enjeu majeur demeure la sollicitation massive et singulière du public. Avec différentes et étranges propositions, ainsi qu’une « Charte paradisiaque » autant stricte que mystique, Hugo Bernard désire donner aux amateurs de nouvelles possibilités d’expressions. De cet immense chantier à poursuivre, à modifier et à sublimer pendant des siècles et des siècles, le public semble former une dynamique progressiste, une périphérie monstrueuse avec la création comme valeur centrale. » Ouvrage tiré en trente exemplaires identiques. Quatre d’entre eux ont été signés et numérotés de 1 à 4 par l'auteur et comportent, également, une œuvre d’hyper-troc à répercussions exponentielles. 
Format 21x14 cm, 92 pages. Publications Extd. Paris, 2015.  
Distribution Librairie Lecointre Drouet : 9, Rue de Tournon - 75006 Paris http://www.lecointredrouet.com/ mail: info@lecointredrouet.com Exemplaire simple : 25 euros - Exemplaire signé et numéroté : 100 euros.
Légendes de l'illustration : Possible disposition spatiale de la charte paradisiaque, du graphique et des singularités dans la zone n°5.

dimanche 14 juin 2015

SABATIER / CARON / VILLA CERNIGLIARO

Zero gravità Villa Cernigliaro per arti e culture Associazione
Nell’ambito del XVI Anno culturale 2015. Le mostre in collaborazione con La Serra dei leoni 
con il patrocinio di Regione Piemonte, Fondazione Cassa di Risparmio di Biella
presenta

ROLAND SABATIER 
Le Tombeau des frères Lumière








ANNE-CATHERINE CARON
Pérégrinations et équivoques (roman)













Vernissage/Inaugurazione Mostra Sabato 20 giugno 2015 alle ore 18
VILLA CERNIGLIARO
Dimora storica Franco Antonicelli
I – Sordevolo, Biella – www.villacernigliaro.it
20 juin / 30 juillet 2015
Ouverture : vendredi, samedi heures 14.30 – 19,00 dimanche heures 11.00 – 21.00 Téléphone +39.0152562174

dimanche 19 avril 2015

UNE LEÇON DE CINÉMA DONNÉE AU CINÉMA


ROLAND SABATIER RÉPOND AUX QUESTIONS D'ANNE-CATHERINE CARON 
UNE LEÇON DE CINÉMA DONNEE AU CINEMA

ACC. – Une rétrospective des œuvres cinématographiques d’Isidore Isou, échelonnée de 1951 à 1999, c’est rare. Dans quelles circonstances a-t-elle pu être présentée à Blois plutôt que dans un grand musée parisien?
RS. – C’est certainement une première et son ancrage à Blois ne s’explique que par la personnalité d’Alain Goulesque, le directeur de la Fondation du doute et de l’école d’art qui lui est attachée. Il lutte, avec de faibles moyens d’ailleurs, pour réactualiser un certain nombre de personnalités ou groupes de l’avant-garde artistique. C’est avec raison que déjà depuis plusieurs années, il considère, Isou et le Lettrisme comme essentiels. Aujourd’hui, sans lui, cette manifestation n’aurait pu voir le jour.

ACC. – S’agit-il d’un désintérêt pour le Lettrisme de la part des autres responsables, notamment de la plupart des grandes structures institutionnelles ?
RS. – Peut-être, je ne sais pas… sans doute s’agit-il tout simplement d’ignorance pour les uns, et probablement de paresse pour les autres.

ACC. – Ce sont sans doute les mêmes raisons qui ont rendu possible la présentation de tes « Œuvres de pédagogie esthétique », l’année dernière, dans le cadre de cette même Fondation.
RS. – Oui, c’est bien grâce à la détermination d’Alain Goulesque que cette exposition a pu exister. À part le Garage Cosmos d’Éric Fabre, à Bruxelles, il n’était pas alors possible de la présenter ailleurs.

ACC. -  Dans le cadre de la Fondation de Blois, mais sans rapport avec elle, les films d’Isou sont présentés dans une scénographie muséale, spectaculaire et colossale, uniformément noire, permettant leur projection ou leur présentation simultanée. Comme commissaire de cette manifestation, comment as-tu retenu ce dispositif ?
RS. – J’étais dans la salle et en observant le lieu, j’ai tout de suite compris ce que l’on pouvait faire et ce qu’il ne fallait pas faire. Le problème consistait à faire se côtoyer huit films de dates et de caractères formels différents, voire opposés, dans un espace vitré, c’est-à-dire très largement ouvert sur l’extérieur, de 250 m2. En raison du son de certains films, de dispositifs visuels et interactifs d’autres, la division de cette surface s’imposait. Chaque œuvre devait être enfermée dans son autonomie de manière à pouvoir être appréhendée isolément. Un couloir circulaire ceinture l’ensemble et, par des portes distinctes, donne accès à chacune des salles.

ACC. – Sur quels critères ces huit films ont-ils été sélectionnés ?
RS. – La sélection a été réalisée par Éric Fabre et moi-même. Le caractère rétrospectif exigeait un échelonnement sur un certain nombre d’années et, parmi tous les films réalisés par Isou, nous avons sélectionné ceux qui nous sont apparus comme les plus représentatifs de ses apports dans la cinématographie : le cinéma discrépant et ciselant avec Traité de bave et d’éternité, de 1951 et Son nom est nuance, de 1992, avec son écran à mécaniques végétales ; le cinéma hypergraphique fondé sur les poly-signes de la communication avec Amos ou Introduction à la métagraphologie, de 1953, présenté en exposition ; le cinéma infinitésimal avec Questions et réponses, de 1967, qui offre la possibilité de distribuer des cadeaux aux spectateurs les plus méritants ; le cinéma supertemporel représenté par trois films de 1960 et 1965, tous ouverts à la participation active et totale du public et dont le plus récent introduit diverses formes de provocation dans l’art filmique; et le cinéma anti-supertemporel avec Fleur de browning, de 1999, qui, à partir d’un long monologue de l’auteur, invite le public à renoncer à toute intervention dans l’œuvre.

ACC.- La scénographie distingue nettement ces formes de cinéma et attribue à chaque salle le sens d’un manifeste. Mais, de tous les films présentés, « Son nom est nuance » est le plus énigmatique, notamment par sa simplicité, il projette les images des créateurs du groupe lettriste sur des écrans remplis de fruits et de légumes. Quel sens peut-on lui attribuer ?
RS. - Avec ce film, Isou veut démontrer deux réalités. D’abord, celle que le titre suggère, à savoir que ses disciples ne sont que des nuances dans l’immensité de ses apports, comme cela a toujours été dans l’histoire de la création : Cézanne par rapport à Monet, Dali par rapport à Breton, Picabia par rapport à Tzara, etc. Mais l’affirmation de cette hiérarchie ne signifie nullement que ces premiers disciples sont insignifiants, car, comme leurs grands prédécesseurs, les nuances qu’ils apportent sont créatrices et nécessaires pour traduire la grandeur du territoire à l’intérieur duquel ils s’expriment.
Ensuite, demeure le problème de l’écran. En le recouvrant de fruits et de légumes, il veut faire la démonstration que l’écran lui-même participe, au-delà des formes cinématographiques, au rôle marginal et secondaire d’outillages et de supports de cet art. C’est à l’intérieur de cet ordre-là que se situe l’intérêt de cette œuvre qui est une manière de leçon d’orthodoxie donnée par l’auteur à certains membres anciens de son groupe qui avaient surdéterminé, dans leurs films, la portée de différentes mécaniques au point de croire, par le soutien de définitions hasardeuses, qu’ils avaient bouleversé le cinéma. Ce film avait précédemment été présenté en 1992 au Cinéma L’Entrepôt de Paris et, faute de ne pas avoir pu disposer des images d’origine, nous en avons donné dans cette rétrospective de Blois une reconstitution fidèle.

ACC. - Existe-t-il des rapports entre ces différentes formes de cinéma lettriste et ce que l’on nomme communément aujourd’hui le « cinéma expérimental » ?
RS. – L’idée même d’un cinéma « expérimental «  me gêne. On n’a jamais dit que Matisse, Mondrian ou Max Ernst pratiquaient une peinture expérimentale alors qu’ils s’imposent comme de grands novateurs dans les écoles formelles précises du Fauvisme, de l’Abstrait et du Dada-surréalisme. Le cinéma, comme toutes les expressions esthétiques, est soit créateur, lorsqu’il invente des formes inédites dans le son, l’image ou le montage, soit productif ou réactionnaire lorsqu’il répète le passé et, dans ce cas, il sert le documentaire des autres disciplines ou s’impose, au même titre la chansonnette, comme un simple divertissement pour le public. À mon sens il n’existe pas d’autres formes de cinéma.
L’« expérimental » n’est pas une qualification formelle, ce n’est même pas une vérification, ce sont juste des tests, des essais empiriques, détachés de l’authentique histoire du cinéma et réalisés un jour par hasard, regroupés à l’origine dans une nébuleuse aux contours non définis créée de toute pièce et propagée depuis 1962 aux États-Unis et en Europe à la demande d’universitaires par Jonas Mekas, à partir de sa structure de distribution parallèle de films, la Film-Makers’Cooperative, pour exalter pêle-mêle des films de famille, des arrangements post dadaïstes, surréalistes et lettristes ou des tripatouillages technologiques appliqués à la photographie et à son écoulement temporel. D’ailleurs, je crois savoir que cette dénomination est elle-même discutée par certains de ses protagonistes.
On peut appeler ça comme on le veut, mais il me semble que le cinéma d’aujourd’hui devrait avant tout être défini et perçu comme ressortissant des structures ciselantes et discrépantes, hypergraphiques ou infinitésimales dont il explore les séquences hermétiques et polythanasiques, en s’appuyant sur la méca-esthétique intégrale et le cadre supertemporel. Cette réponse me conduit à affirmer que si, demain, cet art doit survivre, il ne survivra, à mon sens, qu’à dépendre de ces formes fondamentales et de leurs explorations passées et présentes.
Dans cette optique, cette rétrospective d’Isidore Isou est une leçon de cinéma donnée au cinéma.

(Entretien réalisé  par Anne-Catherine Caron, à Blois, le 16 avril 2015)


Légende de la photo : projection du film Son nom est nuance. Reconstitution 2015 dans le cadre l'exposition Isidore Isou / Oeuvres de cinéma (1951 - 1999)

dimanche 5 avril 2015

ISIDORE ISOU A BLOIS






















FONDATION DU DOUTE
6 rue Franciade 51000 BLOIS
33 (0) 2 54 55 37 40
11-04-2015 / 15-06-2015
Le pavillon d’exposition de la Fondation du doute se transforme en 7 salles de “Cinéma”, une sorte de complexe cinématographique, salles noires pour de véritables diffusions ou salles avec textes et accessoires pour films supertemporels à réaliser par les spectateurs eux-mêmes...

Les films présentés sont :
- Traité de bave et d’éternité, 1951

Film discrépant et ciselant réalisé entre 1950 et 1951 en 35 mm, n&b, sonore, 120min ; Œuvre manifeste avec Jean Cocteau, Daniel Gélin, Jean- Louis Barrault, Marcel Achard, Blaise Cendrars... Présenté à Cannes, il reçoit le prix des spectateurs d’avant-garde.
- Amos ou introduction à la métagraphologie, 1953.
Ed. Arcanes. 

La diffusion d’un film sous l’aspect d’un livre, 9 photographies rehaussées à la gouache de signes, constituent la bande image du film alors que le texte qui les accompagne, constitue la bande son ; la naissance du film hypergraphique, les définitions d’une multi écriture lettriste.
- Le film supertemporel ou la salle des idiots, 1960 et Débats sur le cinéma, 1960.

Deux films supertemporels avec le son et les images entièrement réalisés par les spectateurs dans la salle.
- L’auberge espagnole, 1965.

Film supertemporel « à provocation simple, simple inversée, double et polyvalente » avec la participation du public.
- Questions/réponses1967.

Film supertemporel avec dispositif scénique, une suite de questions réponses constitue le film dont l’auteur est amené à offrir des récompenses au plus méritant des participants.
- Son nom est nuance, 1992
.
Film ciselant et discrépant, projeté sur des écrans composés de panneaux de bois sur lesquels sont fixés différentes mécaniques végétales.
- Fleur de browning, 1999.

Film anti-supertemporel, film vidéo, sonore, 56 min. Conçu par Roland Sabatier avec l’approbation d’Isidore Isou. La bande image vient en discrépance avec le son exposant la chronologie de témoignage visuel concernant Isidore Isou et ses créations.

Commissaire de l’exposition : Roland Sabatier
Inauguration : le 11 avril à 16 h.
Programme autour de l'exposition. Le 15 avril à 18 h : Rhétorique du cinéma / le cinéma d'Isidore Isou, une conférence d'Erik Bullot, historien du cinéma et enseignant à l'Ecole nationale supérieure d'art de Bourges.

vendredi 13 février 2015

DU ROMAN (ENTRE) LES LIGNES D'ANNE-CATHERINE CARON

ANNE-CATHERINE CARON
DU ROMAN (ENTRE) LES LIGNES
Publications Psi, 2014. Format 15,5 x 21 cm, 52 pages (en feuilles), sous couverture rempliée.
Edition originale à 25 exemplaires dont les dix premiers, signés et numérotés de 1 à 10, sont enrichis d'un "insert narratif" photographique ciselé et rehaussé par l'auteur, différent dans chaque volume, en corrélation volontaire directe et indirecte avec ce roman conçu entre 2010 et 2014 et comportant des citations antérieures. 
Distribution Librairie Lecointre Drouet
9, Rue de Tournon - 75006 Paris  - Tél.: 00 33 (0) 1 43 26 02 92 - Fax. 00 33 (0) 1 46 33 11 40 - email: info@lecointredrouet.com
Dès son arrivée dans le Lettrisme en 1972, l’art de la prose sera le terrain de prédilection d’Anne-Catherine Caron. Son œuvre s’édifiera tout d’abord sur de simples feuillets épars, puis sur des tableaux au sein desquels figurait systématiquement la mention de roman. Leur trait commun consiste à réduire la totalité des signes de la communication à l’unité exclusive du carré, inlassablement répété et parfois entrecoupé des lettres A et Z. C’est toutefois en 1976/77 que l’auteure rassemblera les fondements constitutifs de cette approche romanesque avec Roman à Équarrir, paru en 1978 aux Editions Anakota, un « roman barbare » qui campe une vision hermétisée et épurée des possibilités des multi-écritures. L’on peut y discerner une expression qui cherche constamment l’objet et le sujet de son écriture, et, tout en s’interrogeant sur les formes possibles de la fiction, s’essaie de manière presque obsessionnelle à définir et à cerner toutes les configurations possibles de son élément principal. Mais dans une stratification supplémentaire de sa démarche, l’écrivain introduit un jeu ludique l’incitant à agir sur la progression narrative, voire sur la composition traditionnelle, en désorganisant la mise en page, en brisant l’ordre des chapitres, notamment par une table des matières incongrue, discrépante et détachée de son contenu intrinsèque, pour constituer de nouveaux récits infinis qui nourriront la plupart de ses œuvres suivantes : de Tu minaudes alors qu’il faut changer le monde ou le Roman mural (1992 -2002), jusqu’à Romanzo di una lettrista (2006), en passant par ses Romans excoordistes en bandes roulées ou ses Romans en pile, De la Carritude en Lettrisme ou, encore, Alice à la racine carrée du Lettrisme (2000-2010). Elle participe aux principales expositions du groupe lettriste, notamment à La Vérité lettriste, Après la fin de l’art (Musée d’art moderne de Saint-Etienne), Lettrisme : Vue d’ensemble sur quelques dépassements précis, Villa Tamaris (2010), Pensiez-vous (vraiment) voir une exposition, Passage de Retz, Paris (2012). Commissaire d’expositions, elle cosigne plusieurs manifestations avec Roland Sabatier et organise la seconde édition de Le Lettrisme au-delà de la féminitude à la Villa Cernigliaro où elle esquisse la première histoire des femmes à l’intérieur de ce mouvement d’avant-garde, Murmure de femmes autour du Lettrisme.